La pilule micro-dosée ne contient pas d’œstrogènes mais uniquement des progestatifs. Le dosage est efficace pour bloquer l’ovulation, pour épaissir la glaire cervicale (qui complique le passage des spermatozoïdes) et pour empêcher la muqueuse utérine d’accueillir un ovule éventuellement fécondé. 

Cette pilule doit être prise en continu. Il n’y a donc pas de semaine d’arrêt, ni de règles.

ÉTAPE 1

Va chez un·e médecin ou gynécologue, puis à la pharmacie muni·e de ton ordonnance.

ÉTAPE 2

C’est la première fois que tu prends la pilule ou tu recommences une pilule après une pause ? Commence la plaquette le premier jour de tes règles.

ÉTAPE 3

Prends chaque jour la pilule au même moment de la journée. Prends-la en continu, sans semaine d’arrêt. Tu n’es plus protégé·e si tu souffres de diarrhée ou vomissements dans les 4h après la prise de la pilule.

La pilule à progestatif seul convient pour les personnes qui ne supportent pas l’apport en œstrogènes de la pilule combinée, de l’anneau vaginal ou du patch hormonal. Elle est également prescrite pour les personnes qui allaitent.

Cette pilule est particulièrement adaptée aux personnes ayant des migraines .

Il s’agit d’un petit dispositif introduit par un·e médecin ou gynécologue dans l’utérus.

Le DIU au cuivre rend les spermatozoïdes inactifs et agit aussi sur la paroi de l’endomètre empêchant l’implantation de l’ovocyte potentiellement fécondé.

Il est efficace 5 à 10 ans. Avec cette méthode, les règles peuvent être plus longues et plus abondantes.

CONTEXTE

Rends-toi chez un·e médecin ou gynécologue pour recevoir ton ordonnance.

ÉTAPE 1

Après avoir acheté le DIU au cuivre à la pharmacie, retourne chez ton ou ta médecin ou gynécologue familiarisé·e avec cette technique.

ÉTAPE 2

Le DIU au cuivre est placé éventuellement sous antidouleur..

ÉTAPE 3

À l’extrémité du DIU au cuivre se trouvent deux fils fins qui, après la mise en place par le ou la gynécologue ou médecin, sont coupés à la bonne longueur pour éviter un éventuel inconfort lors des rapports sexuels.

ÉTAPE 4

Un contrôle échographique est généralement réalisé dans les 6 à 8 semaines après la pose afin de vérifier si le DIU au cuivre est bien placé. Grâce aux deux fils fins, tu peux sentir si le DIU est toujours là. Si les fils te gênent, il est possible de les raccourcir chez un·e professionnel·le de la santé.

Les trompes qui véhiculent l’ovocyte vers l’utérus sont dans la plupart des cas bouchées (avec des clips ou des pinces) et quelquefois ligaturées (avec un fil). L’objectif est d’empêcher l’ovocyte de passer de l’ovaire aux trompes, de rencontrer les spermatozoïdes et, ainsi, d’éviter une fécondation. Cette opération empêche d’avoir des enfants mais n’a aucune influence sur l’équilibre hormonal, la libido et le plaisir sexuel.

Cette méthode est dite définitive car il ne sera pas possible d’avoir des enfants sans avoir recours à une opération ou à une technique de Procréation Médicalement Assistée (PMA).

La stérilisation n’amène que très rarement à des complications post-opératoires ou à des effets secondaires.

La ligature ou l’obstruction des trompes est réalisée en milieu hospitalier par un·e gynécologue, et uniquement sur une personne majeure. Il est possible qu’un délai de réflexion ou qu’un·des rendez-vous psychologique·s préalable·s soient demandés mais, en Belgique, ce n’est pas obligatoire. Cette opération nécessite une anesthésie, qui peut être générale ou locale. Le mode d’anesthésie dépendra de la technique envisagée et du choix du·de la médecin, en concertation avec la patiente.

• L’obstruction des trompes grâce à la pose d’un implant introduit par voie naturelle dans chaque trompe de Fallope. Cette méthode n’implique ni opération chirurgicale ni anesthésie générale. L’effet contraceptif apparaîtra 3 mois après l’intervention, lorsque les trompes seront totalement bouchées.

• La ligature des trompes nécessite généralement une anesthésie générale et ses effets contraceptifs sont immédiats. Elle peut s’effectuer de 3 façons : en sectionnant la trompe puis en la ligaturant, en utilisant l’électrocoagulation ou en appliquant un clip. La ligature des trompes n’est pas toujours irréversible. En effet, si l’on souhaite ravoir la possibilité de faire des enfants, il est possible de sectionner la partie ligaturée lors d’une nouvelle opération. Toutefois, la réussite de cette intervention n’est pas garantie.

• Il existe également deux autres méthodes, moins courantes : l’hystérectomie (ablation de l’utérus) et la salpingectomie (ablation des trompes de Fallope). Ces deux méthodes sont irréversibles.

Les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes produits dans les testicules sont coupés ou bouchés de telle manière que le sperme ne contient plus de spermatozoïdes. La quantité de sperme lors de l’éjaculation reste inchangée puisque le sperme ne contient que 3 à 5% de spermatozoïdes. La vasectomie n’a pas d’effet sur l’apparence physique du pénis ni sur le désir sexuel et ne modifie pas la qualité de l’érection.

Après l’opération, il faut attendre entre 3 à 6 mois maximum pour que la vasectomie soit efficiente (le temps que tous les spermatozoïdes disparaissent). Une analyse du sperme (spermogramme) sera réalisée pour s’assurer qu’il n’y a effectivement plus de spermatozoïdes.  En attendant, il faut utiliser un autre moyen de contraception. Les spermatozoïdes qui ne sont plus extériorisés ne s’accumulent pas. Ils sont éliminés par l’organisme au fur et à mesure qu’ils sont formés.

Il est possible de ressentir quelques légères douleurs post-opératoires et il est conseillé d’éviter de faire des efforts physiques et d’avoir des rapports sexuels la semaine suivant l’opération.

La vasectomie est réalisée par un·e professionnel·le de santé, généralement un·e urologue, en milieu hospitalier, et seulement sur une personne majeure. L’opération dure environ une demi-heure et se fait le plus souvent sous anesthésie locale. Il est possible qu’un délai de réflexion soit demandé mais, en Belgique, ce n’est pas obligatoire.

• Il existe une grosse différence d’utilisation de la méthode dans le Nord et le Sud du pays.

En Belgique, 8 000 vasectomies sont réalisées chaque année. Parmi celles-ci, 80% ont lieu en Flandre (Inami, 2016).

Cet écart pourrait s’expliquer par une influence culturelle. En effet, dans les pays anglo-saxons les personnes ayant un pénis ont plus souvent recours à la vasectomie. 

Symptothermie© et Sensiplan© sont des appellations labellisées. Elles renvoient à la méthode de calcul qui identifie les périodes fertiles grâce à différents paramètres : la température du corps et l’épaisseur, la couleur et la texture de la glaire cervicale (et/ou la position du col de l’utérus). Les spermatozoïdes pouvant vivre jusqu’à 5 jours dans le col de l’utérus et la période fertile étant de 4 à 5 jours par mois, la méthode permet de délimiter la période de fécondation de celle où il n’y a pas de risque de grossesse. L’efficacité dépend de la motivation et de l’implication des partenaires dans les premiers mois pour bien intégrer toutes les informations et subtilités. Elle nécessite une formation sur 3 cycles menstruels minimum, une bonne auto-discipline ainsi qu’un style de vie assez régulier.

Durant la période fertile (une dizaine de jours en moyenne par mois), les partenaires qui ne souhaitent pas une grossesse doivent choisir d’utiliser des méthodes barrières ou de s’abstenir de pénétration vaginale. La Symptothermie©, si elle n’est pas une contraception à proprement parler, elle permet par contre le partage de la charge contraceptive (lorsque le compagnon opte pour le préservatif en période fertile par exemple). Si elle demande un apprentissage, elle ne présente aucun effet secondaire et permet une gestion autonome de ses périodes de fertilité .

Aussi appelée coït interrompu, il s’agit d’une technique qui consiste à retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation. Cette technique est très répandue alors qu’il ne s’agit pas d’un moyen de contraception en tant que tel. En effet, les risques sont particulièrement élevés lors de rapports sexuels impliquant une pénétration vaginale ! Le retrait n’est pas une technique fiable pour éviter une grossesse non planifiée et demande une grande maîtrise des signes annonciateurs de l’éjaculation et la capacité de se retirer “à temps”. Cette technique ne protège pas contre les IST

Heureusement, la sexualité ne se limite pas à la pénétration vaginale. Il existe plein d’autres manières de se faire plaisir : s’embrasser, se caresser, se toucher, se masturber, se lécher, etc.

C’est simple. En évitant la pénétration ou des frottements entre le pénis et la vulve, on évite que le sperme n’entre dans le vagin et qu’un potentiel ovocyte soit fécondé.

Faire l’amour autrement ne signifie pas l’abstinence, d’être contre les moyens de contraception ou de ne jamais en utiliser, mais d’envisager qu’il soit possible de profiter et de jouir d’une relation sexuelle qui n’inclue pas la pénétration vaginale ou des frottements entre le pénis et la vulve.

C’est une manière efficace de découvrir d’autres formes de plaisirs érotiques et sexuels. Cela permet également à des personnes qui n’ont pas envie d’avoir de rapports sexuels avec pénétration pour des raisons philosophiques, religieuses ou par choix de tout de même expérimenter et profiter de leur sexualité.

Il y a plein de manières de faire monter le désir et le plaisir ou d’en donner. Faites fonctionner vos imaginations, lisez des livres ou des articles sur le sujet, consultez des blogs sur Internet, faites un tour au sex shop pour dénicher des petits gadgets sexys ensemble.

La liste d’alternatives est longue: découvrir ses zones érogènes (zones riches en terminaisons nerveuses, qui activent le désir et procurent du plaisir), des baisers avec ou sans la langue, des caresses, des paroles, des regards, se masturber, masturber l’autre, se lécher, se sucer, se humer, se pénétrer avec d’autres objets, etc. Pour certain.e.s, varier les lieux de leurs rapport sexuels, faire l’amour à plusieurs ou encore s’organiser une soirée romantique sont des manières de diversifier et de pimenter leur vie sexuelle.

Il existe deux pilules d’urgence :

• Une pilule à prendre jusqu’à 72 heures (3 jours) après le rapport.

• Une pilule à prendre jusqu’à 120 heures (5 jours) après le rapport.

L’efficacité de la contraception d’urgence décroît avec le temps : plus elle est prise tard après le rapport sexuel à risque, plus elle perd en efficacité. Pour une efficacité maximale, le comprimé doit être avalé le plus rapidement possible, idéalement dans les 24h, après le rapport sexuel non ou mal protégé.

Attention, la pilule d’urgence retarde l’ovulation mais ne la supprime pas. Cela signifie que les rapports sexuels suivants doivent être protégés (par exemple grâce à un préservatif) pendant 7 jours.

La pilule d’urgence n’entraîne pas davantage d’effets indésirables que les autres contraceptifs hormonaux.

CONTEXTE 

Tu as eu un rapport sans contraception ou en cas d’échec de contraception (oubli, mauvaise utilisation ou accident de contraception).

ÉTAPE 1

Rends-toi le plus rapidement possible en pharmacie ou dans un centre de planning familial pour te faire accompagner dans le choix d’une contraception d’urgence qui convient à ta situation.

ÉTAPE 2

L’efficacité de la pilule dépend de la rapidité de la prise. Prends la pilule d’urgence le plus vite possible après le rapport (max 5 jours).

ET APRÈS 

Si tu vomis dans les 2h suivant la prise de la pilule, reprends-en une. Il est conseillé de faire un test de grossesse 2 à 3 semaines après la prise de la pilule d’urgence. Si le test s’avère positif, il est possible d’avoir recours à une Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).